AU SECOURS, CAUSE DÉSESPÉRÉE !
« Jésus nous incite à prier sans nous décourager » (Luc 18,1). Souvent, on conçoit la prière comme une obligation, une discipline, le devoir par excellence du chrétien. Il n’en est rien ! La prière n’est ni une obligation ni une contrainte et encore moins une corvée. Elle est remède, et remède efficace, contre le désespoir et la déprime. La prière est l’expression suprême du courage et de l’espoir. Celui ou celle qui prie arrache à son cœur effondré, in extremis, une espérance. Deux sortes de personnes cessent de prier : celles qui ne doivent jamais faire face à une cause désespérée et celles qui désespèrent de la vie. Jésus n’enseigne pas la prière pour la prière. Il sait pertinemment que la menace qui guette l’homme et l’humanité, autrefois comme aujourd’hui, c’est le découragement, l’abattement, le doute, l’apathie, le laisser-aller, l’indifférence... Que feraient les pauvres de par le monde, les délaissés des psy, s’ils n’avaient pas la prière, s’il n’y avait pas sainte Rita et saint Jude Thaddée et saint Joseph, s’il n’y avait pas quelque part quelqu’un chargé des causes vraiment désespérées ?
Extrait de Amitié 66
Ajouter un commentaire