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La TRM

La Théorie Relative de la Monnaie 2.718  (Stéphane Laborde)

Pour une monnaie libre.

 

INTRO extraits:

La durée de vie limitée des objets d’observation ainsi que des observateurs nous apparaît comme un élément fondamental trop peu pris en compte non seulement en économie mais aussi dans beaucoup d’autres domaines d’analyse.

Les modèles appliqués par le monde financier reposent sur des préjugés quant à la nature de la valeur.

Tout comme un repère et des unités de temps et de longueur sont nécessaires à l’établissement des lois physiques, aucune étude poussée ne peut être menée sans que ne soient définis auparavant le repère de référence de l’économie et l’unité de mesure associée.

Les individus ou groupements d’individus sont inévitablement amenés à échanger, ne serait-ce que de l’information, de l’éducation, ou plus généralement encore du lien. Ce qui caractérise donc fondamentalement la zone économique c’est l’ensemble des individus qui la composent. L’économie existe partout et en tout temps dès que des individus produisent et échangent des biens et des services, et cela quelle que soit la nature de ces biens et services. Par contre, on ne peut pas définir de zone économique vide d’individus. C’est donc bien l’individu qui constitue la seule valeur commune et fondamentale de tout repère économique valide. Cet ensemble d’individus évolue dans le temps avec les naissances et les morts, l’immigration et l’émigration. La zone économique peut donc se représenter comme un espace temps discret en constante création/destruction où chaque point temporaire représente un individu à durée de vie limitée. Il s’agit donc d’une trame spatio-temporelle en transformation continue, non statique, discrète, où chaque point d’espace-temps est créé à une date déterminée (naissance d’un individu) et a une durée de vie limitée qui, en moyenne, correspond à l’espérance de vie que l’on nommera« ev » de la zone économique considérée. Par ailleurs et c’est la définition fondamentale de la Relativité en économie, tout individu a une vision personnelle et unique de la valeur de toute chose et aucun des individus ou groupement d’individus d’une zone économique donnée n’est en mesure d’imposer aux autres une vision particulière de ce qui est de la valeur ou ce qui n’en est pas.

Le principe de relativité tel que défini par Albert Einstein postule que « les Lois physiques s’expriment de manière identique (ont la même forme) dans tous les référentiels » (référentiels inertiels ou non). On l’appelle aussi principe de symétrie, ou encore covariance. Le principe ne signifie pas que les observateurs mesurent la même chose, mais que les Lois physiques que l’on établit doivent, suite à leur transformation en passant d’un référentiel à l’autre, avoir la même forme générale. Aussi les mesures sont bien différentes d’un observateur à l’autre, la seule mesure invariante étant celle de la vitesse de la lumière.

 

Un code libre tel que défini dans le monde logiciel (« free software ») consiste en un code de programme informatique ouvert, et modifiable par ses utilisateurs. Ce principe de « liberté du code » est fondamentalement compatible avec le principe de Relativité, parce que si les Lois sont indépendantes du référentiel, c’est bien qu’elles ne sont ni cachées, ni inaccessibles via l’expérimentation où que l’on se trouve. Or la monnaie est actuellement un code propriétaire caché, dans le sens où la monnaie est contrôlée par des règles non modifiables démocratiquement (essentiellement les règles de Bâle I, II et bientôt III, qui ne sont en aucune manière établies suivant un processus démocratique), et que les opérations effectuées par le système Bancaire concernant l’émission de crédits asymétriques ne sont pas transparentes. La crise historique des « subprimes » qui a vu son sommet en 2008 en est la dernière illustration en date. Selon les conséquences de la « perspective numérique » révélée par Olivier Auber, le choix d’un système implique le choix du code qui le régit, et n’est pas neutre. On doit donc se poser la question de la transparence et de la légitimité du code. Ceci implique que la liberté du code qui régit un système (ici la monnaie, code de tous les échanges économiques), est une notion préalable au choix, sinon il n’y a tout simplement pas de choix, et donc pas de liberté. Selon ce critère défendu par l’inventeur du logiciel libre Richard Stallman, si vous acceptez d’utiliser un système dont le code n’est pas libre, vous vous privez de libertés fondamentales. La conséquence d’un système monétaire à code caché, est l’émergence d’une économie dont le champ de valeur est une structure topologique pyramidale auto-reproductive et instable. Par contre la conséquence de l’utilisation d’un système monétaire libre est l’émergence d’une économie dont le champ de valeur est une structure sphérique en expansion dans l’espace-temps, compatible avec le renouvellement des générations.

La monnaie devra être définie sur une base indépendante des valeurs produites par chacun. Seule une quantification purement mathématique des échanges, indépendante de tout bien ou service de référence est acceptable par les acteurs du problème des trois producteurs. Ce résultat n’enlève en rien de la valeur à la monnaie, puisque quoique purement mathématique, sa quantité totale est limitée à tout instant. La définition d’une valeur de référence comme monnaie forcée est un biais fondamental qui nie la relativité de toute valeur que tout individu est en droit de juger indépendamment de ses concitoyens.

Une démonstration algorithmique éclaire le fait qu’une monnaie dette à émission asymétrique suffit, si on en respecte le principe à la lettre, à assurer l’asservissement sans fin des uns envers les autres.

 

L’argent « dette » est un système instituant une asymétrie profonde de la création monétaire, qui n’est contractuellement pas acceptable au sein des démocraties respectueuses des droits de l’homme. Logiquement la reconnaissance de l’égalité du jugement de toute valeur économique, implique la symétrie devant les règles de création d’une monnaie qui soit véritablement commune (ce qui ne signifie pas l’égalité devant les biens possédés, ni devant la monnaie accumulée suite aux échanges).

Il s’agit donc d’éviter l’erreur fondamentale de considérer l’ensemble des acteurs en tant que quantité « permanente ». Comprendre qu’il s’agit d’un flux d’individus en continuel renouvellement, et que dans ce flux il n’y a aucune raison de privilégier aucun d’entre eux vis-à-vis de la création monétaire dans l’ensemble de l’espace-temps économique ainsi déterminé.

Le principe de relativité tel que défini par Albert Einstein postule que « les Lois physiques s’expriment de manière identique (ont la même forme) dans tous les référentiels » (référentiels inertiels ou non). On l’appelle aussi principe de symétrie, ou encore covariance. Le principe ne signifie pas que les observateurs mesurent la même chose, mais que les Lois physiques que l’on établit doivent, suite à leur transformation en passant d’un référentiel à l’autre, avoir la même forme générale. Aussi les mesures sont bien différentes d’un observateur à l’autre, la seule mesure invariante étant celle de la vitesse de la lumière.

 

Le « Système à Dividende Universel » que propose l’auteur est un système monétaire dans lequel la monnaie est uniformément distribuée entre tous les acteurs, individus de tout âge et de tout sexe, chacun d’eux en en recevant une part égale.

 

A lire ici: http://trm.creationmonetaire.info/

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